samedi 8 octobre 2011

LOGES

Parcours d'Art Contemporain
dans les loges des gardiens de la Cité de la Grande Borne (Grigny)

2011 : Lieu exploré, le trottoir, espace public

Avec : Ici-Même, Pierre Prigent, Jean-François Guillon,
Jeanine Echard, Lucile Lenglet, Aleteia, Ulysse Ketselidis

mercredi 28 septembre 2011 : journée inaugurale
samedi 8 octobre 2011 : promenade urbaine
(avec le Centre Pompidou et le CAUE 91)
Charlotte Lardinois, architecte d’intérieur, Marie Schuch, artiste concepteure de LOGES, Fanny Cassat, paysagiste au CAUE de l’Essonne et Laurent Bony, architecte.




Pour la 3ème année consécutive, des artistes et designers sont invités à présenter leur travail dans les loges des gardiens de la cité de la Grande Borne à Grigny. Cet ensemble architectural utopique, construit à l'échelle des enfants, et déjouant les formes de standardisation propres aux "grands ensembles" grâce à ses lignes courbes et ses fenêtres aux formes hétéroclites, a été conçu entre 1967 et 1971 par l'architecte Emile Aillaud. Il comporte sur son territoire de nombreuses interventions artistiques. La cité a malheureusement connu depuis quelques années une dégradation des conditions de vie des habitants (population précarisée, situation sécuritaire en partie dégradée). A l'occasion du projet de percée d'une nouvelle voie au travers de la cité (jusqu'ici interdite aux voitures), il est proposé aux artistes de présenter un projet lié de près ou de loin avec le contexte de la cité, l'espace public en général, celui du du trottoir en particulier, et de réfléchir à une proposition utopique ou poétique de mobilier ou signalétique urbains. Je présente à cette occasion un ensemble de photographies de la série "Choses lues" ainsi que deux sculptures inédites questionnant la notion, le mot et l’objet «borne». "La petite borne" présente, appuyées au mur, deux plaques de bois peintes figurant une borne kilométrique. L'une est sur-dimensionnée, l'autre sous-dimensionnée, ainsi, cette représentation à demi enfantine d'un objet signalétique n'est pas donnée à voir à son échelle naturelle, mais dans une dimension "rêvée". L'ensemble se joue, bien-sûr, du nom de lieu "la Grande Borne". A côté, posée sur un bureau, à la manière d'une maquette, se trouve une borne courbe, proposition pour la conception d’une borne kilométrique utopique, spécifique au territoire de la Grande Borne. Cette manifestation donnera lieu à une édition pour laquelle l'association Métamorphose m'a commandé une série photographique sur le territoire de la Grande Borne qui sera publiée dans l'ouvrage.

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